Les enfants arrivent, se retrouvent plusieurs semaines après la dernière sortie et jouent ensemble dans le jardin. Puis vient le moment de les rassembler et de lancer la première activité. Ils vont devoir organiser par sizaines un jeu d’environ 1/2 heure pour le Week-end d’avril. Laissés en autonomie, mais accompagnés par un responsable, les enfants discutent, débattent et préparent le jeu de leurs rêves avec pour seules limites le folklore (sinbad), le temps et leurs imaginations. Quels jeux nous réservent-ils ? Suspens… nous le découvrirons au prochain week-end ! Après avoir terminer leurs activités, les services peuvent commencer. Les Léviathan nous préparent un super repas dans la cuisine pendant que les Grands bleus et les Marins d’eau douce sont en temps libre. Le repas est finit, la vaisselle et la salle sont propres. Le soir venu, Sinbad rejoint ses matelots. Ils sont arrivés sur une île entourée de brouillard c’est pourquoi l’équipage risque d’être bloqué sur l’île pendant plusieurs semaines. Heureusement que trois sorcières passent par là. Elles transportent avec elles des lunettes qui permettent de voir dans le brouillard. Ce serait parfait pour Sinbad et ses matelots. Les sorcières acceptent de donner aux voyageurs la paire de lunette anti-brouillard seulement s’ils les divertissent. En effet, seules sur l’île depuis plusieurs années, elles s’ennuient profondément. Elles ont besoin de s’amuser et proposent alors aux matelots de Sinbad plusieurs activités qui leurs serviront de spectacles. Les enfants doivent rechercher différents objets sur un image remplie, suivre un parcours en marche arrière avec un miroir pour regarder le chemin et traverser un terrain d’obstacle sans faire tomber la balle posée en équilibre sur une cuillère qui tient entre leurs dents. Heureuses, les sorcières offrent à Sinbad et ses marins les lunettes magiques. Ils peuvent enfin repartir en mer pour rejoindre Galatie en Australie où se cache la déesse Iris. Après ces aventures, il est l’heure de dormir. Bonne nuit.

Le lendemain, journée spéciale. Catriona va intervenir auprès des louveteaux pendant toute la journée. Membre de l’association La Cimade, elle vient parler des migrants et répondre aux questions dont on ignore parfois la réponse : Qu’est ce qu’un migrant ? Pourquoi migre-t-on ? Où va-t-on ? Suis-je migrant ? etc. La matinée commence autour d’une table sur laquelle sont posées plein d’images et de photos. Chacun des louveteaux choisit l’une d’entre elle et la présente aux autres afin d’expliquer le lien avec la migration. Toutes ces photos nous permettent de répondre à toutes les questions. On sait qu’on migre la plupart du temps pour des raisons familiales mais aussi contre la pauvreté, la guerre, la dictature, les catastrophes naturelles ou pour faire des études, travailler, voyager, rencontrer ou revoir des gens… Après avoir appris et raconté pleins de choses, écouté et discuté avec Catriona, les enfants peuvent partir jouer un moment dehors avant que ne sonne le repas. Les temps libres et le repas finis, tous les enfants retrouvent Catriona pour la suite des événements. C’est aux enfants de jouer. Tous les louveteaux, seules ou en groupes, vont jouer l’histoire d’un citron. Ils vont raconter son nom, son âge, d’où il vient, où il veut aller, les raisons pour lesquelles il part, comment il part, etc. En petite improvisation théâtrale, tous sont venus jouer l’histoire de leurs citrons et montrer leurs talents de comédiens. Le trajet de chaque citron est reporté sur une grande carte du monde. Ensuite, sur cette même carte, les enfants, les responsables et Catriona ont pris chacun un feutre de couleurs différentes pour inscrire le lieux de naissance de leurs parents, d’eux, là où ils habitent, là où ils aiment aller et là où ils rêveraient de vivre. De l’Océanie aux Amériques, de l’Asie à l’Afrique en passant par l’Europe, tous les continents sont touchés par la migration des enfants (…et de leurs citrons). « Et maintenant, qui est migrant ? » demande Catriona. Tous le monde lève la main. Au début de la journée, seules quelques mains s’étaient levées. La journée est finit, on accroche la carte du monde dans le local, on dit un grand merci et au revoir à Catriona, et on joue en attendant les parents.

Merci beaucoup à Catriona d’être venu ce week-end et de nous avoir appris tant de choses. Pour connaître son association qui fait un travail formidable, la Cimade, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil à leur site : http://www.lacimade.org/

Cet article est écrit par les responsables.

La sizaine des Léviathans en pleine création de leur jeu.

Le jeu du globule : Deux par deux, les louveteaux se tiennent la main et forment des globules. Ils doivent tous attraper, en encerclant, un maximum d’autres louveteaux pour agrandir leurs globules.

Petites chaises-musicales avant le repas ?

Le bon Chili Sin Carne est prêt. Miam

Le soir, pour amuser les sorcières. Ici, l’équipage des Grands bleus, doit trouver un maximum d’objet dans les images de la sorcière.

Les matelots doivent parcourir un chemin en marche arrière avec l’aide d’un miroir.

Ces matelots doivent suivre un parcours sans faire tomber la balle posée sur la cuillère qu’il tienne entre les dents.

Le dimanche matin, Catriona discute avec les louveteaux à propos des images.

Alexandre et Alexandre nous présentent leur citron. Comme tous les autres, il a eu un long parcours.

La carte des migrations des louveteaux et des citrons.